25.12.09

Transalpes 2010

Back to the bike !
Le projet 2010, c'est bien entendu "Little Apples Take On Big Apple" ou "du canapé au marathon", soit le marathon de New York en famille, mais il y aura aussi du vélo et plus particulièrement du VTT.
Il est temps de lancer le projet d'une grande traversée VTT, comme nous en faisons avec les potes depuis... longtemps :
1996 Le Puy en Velay - Santiago de Compostella
1998 La Loire : Mont Gerbier de Joncs - Le Croisic
2000 Transpyr I Méditerranée Atlantique par la France
2002 Aubenas - Sierre
2005 Transpyr II Atlantique Méditerranée par l'Espagne
2008 Santiago Replica
Nous commencerons une Transalpes Léman - Méditerranée étalée sur plusieurs années (4 ? 5 ?).
Le premier tronçon devrait nous mener d'Evian à Albertville (ou Bourg Saint Maurice) en 1 semaine.
Voici les deux premières journées :


Afficher Transalpes VTT J01 & 02 sur une carte plus grande


Are you guys ready ?

10.12.09

Crazy Las Vegas

En faisant mes cartes postales de Las Vegas, je me rends compte qu'il y en a deux quasiment identiques, à un détail près : un hôtel s'est rajouté sur l'une ! Il s'agit du Wynn Las Vegas .

En y regardant de plus près, je remarque un hôtel, façade bleue et rouge,  à côté du Circus Circus où je réside, alors que je passe quotidiennement devant une zone vide ??? Un coup d'oeil plus détaillé, il s'agit du Stardust, un peu de surf et voici l'histoire sur wikipedia .




Sur le strip, les hôtels vont et viennent , crazy Las Vegas !


8.12.09

Lendemain de marathon


Sur une idée de LIZ



Viva las Vegas ! (Sub4, version longue)

Très longue.

« Good Rockin’ Tonight »
Qui dort bien avant un marathon ? En tout cas pas moi, cette fois ci ne déroge pas à la règle, se surajoutent en plus le jet lag qui joue des tours et mes voisins d’hôtel, Monsieur qui honore Madame et ils aiment cela visiblement (enfin, audiblement). Bref.












« I Don’t Care If The Sun Don’t Shine »



Nous nous dirigeons vers le départ dans une ambiance particulière, le Strip (le boulevard névralgique de Vegas) est fermé à la circulation et nous déambulons sous l’œil débonnaire des cops à moto (critères de recrutement : >1m85 et >100kg ?). Il est 5h du mat’, il fait nuit, il fait froid ! Le village de départ est sur le parking du Mandalay Bay Hôtel, l’hôtel le plus méridional du Strip, le départ va être donné vers le sud puis nous allons remonter tout le Strip avant de le redescendre en partie pour le marathon, en totalité pour ceux qui font le semi.
Ceci explique d’ailleurs l’heure de départ (6h15), c’est la première fois dans l’histoire de Las Vegas que le Strip est fermé dans les deux sens, peut être un jour le marathon aura pris une telle importance que l’heure de départ pourra être retardée vers quelque chose de plus décent? Souhaitons le.
Je remarque un changement certain dans la morphologie des femmes, par rapport à celles que j’ai vues accrochées aux bandits manchots dans les casinos, ou dans les « all you can eat », oui il y a des américaines bien roulées, et pas qu’un peu !



« A Fool Such As I »


Après moultes hésitations dues à mes déboires et échecs sur mes précédents marathons (en fait, tous -5-), après avoir rempli des feuilles excel de simulations de courses, après avoir pesé le pour et le contre, mon PR du 21ème siècle de 4h15 dans la souffrance à Rotterdam, mon PR absolu de 4h12 dans la souffrance à Paris au siècle précédent, ma VMA qui me prévoit 3h50, le fait que je me sens les 4h10 dans les jambes, le fait que je REVE de faire <4, bref, le fool such as I am not décide finalement de… suivre les ballons 4H00 ! Cela paraît évident mais que de cogitations pour en arriver là !
Je me cale donc derrière les meneurs d’allure, corral 8, en fait il n’y a aucun contrôle à l’entrée des corrals (d’ailleurs ils ne sont pas séparés), j’aurais pu tout aussi bien aller au 3 voire au 2 ? Ces corrals sont pour une allure donnée, que ce soit marathon ou semi, et les coureurs des 2 courses partent donc ensemble. Tout à l’heure en remontant les corrals j’ai vu des mamies partant certainement pour le semi et attendant sagement corral… 25 !












« Fever »

La fièvre monte avant le départ malgré la température glaciale. Waow ils font ça à l’américaine ! Le Rock ‘n’ Roll Las Vegas Marathon porte bien son nom, quel plaisir d’entendre MA musique comme fond sonore ! « Bargain » des Who et les riffs monstrueux de Pete Townshend plein pot dans la sono me filent la pêche
« I'd gladly lose me to find you
I'd gladly give up all I got
To catch you I'm gonna run and never stop »
Exactement, I’m gonna run and never stop ! Nous avons droit à des parachutistes atterrissant sur la ligne de départ, puis « America the beautiful » interprété par une chanteuse, sur une scène montée AU DESSUS de la ligne de départ, puis l’hymne national (malheureusement la sono claque dans les corrals à ce moment là), puis des Blues Brothers Replica viennent prendre la place pour le départ, c’est parti ! En fait il y a un système de vagues, chaque corral partant une minute après le précédent, tout cela dans une ambiance bon enfant, avec l’aube qui se dessine, les avions qui décollent de l’aéroport, les Blues Brothers qui pulsent, un feu d’artifice, awesome !






« You Better Run »


Bon il faut passer aux choses sérieuses, le jour se lève rapidement, l’ambiance se réchauffe, et la descente du Strip se transforme en strip… tease, je suis parti avec t shirt + sweat léger + singlet (tenue de course) + 1er blouson léger + 2nd blouson coupe vent + bonnet + gants (+ gros sweat jeté au départ) (oui oui je crains le froid) que j’abandonne tout au long du Strip, comme beaucoup d’autres coureurs. Il y a des spectateurs mais relativement peu d’ambiance, il faut dire que c’est 6h30 / 7h00 du mat’. On apprécie quand même le défilé des hôtels délirants (MGM Grand, New York New York, Venezia, Paris etc.). Pour la course, j’ai ma classique douleur insoutenable devant les tibias dans les premiers kilos mais je sais qu’elle va passer, les meneurs assurent un rythme régulier, aux alentours de 9’ le mile (5’37" le km) à part au 3ème où un 8’35" m’inquiète un peu (ils devaient vouloir rattraper le temps perdu au départ ?). Par contre il faut se rendre à l’évidence, pour les ravitaillos c’est « You better run », ils ralentissent à peine ! J’ai discuté un peu avec eux avant la course à l’exposition, j’étais prévenu. J’ai essayé d’anticiper le truc, je suis parti avec un porte bidon + bidon, plus la « boisson d’attente » à la main, soit 800 ml, je vais essayer de gérer mon hydratation avec ces bidons plus le peu de liquide que je peux boire aux ravitaillos, j’aurais mieux fait de prendre carrément un camel back !

Après une demi redescente du Strip, nous le quittons au 10ème mile vers l’ouest (les semi poursuivent la redescente) et le parcours perd tout intérêt jusqu’à la fin.


« T-R-O-U-B-L-E »

Au fur et à mesure que les miles défilent, et que je m’installe dans mon marathon, deux constatations s’imposent : je fais l’élastique avec les meneurs d’allure, rien de bien grave, 30 à 40 mètres, mais à chaque ravitaillo, ou petite bosse, ou moment de relâchement, il faut relancer pour recoller, et c’est jamais entièrement réussi. « You better run ». Ou plutôt « je dois rentrer » (sur les pace captains) , qui devient le mantra de ce marathon.
Et puis, il faut se rendre à l’évidence, j’ai mal à un mollet, et cette douleur-là je n’ai pas l’impression qu’elle va passer. « T-R-O-U-B-L-E ». J’ai une envie folle de m’arrêter pour m’étirer, mais je me dis que je ne reverrai plus le pace team si je le fais. You better run. Je dois rentrer. On verra plus tard.












« I Got A Feeling In My Body »
(this will be MY lucky day)


Semi marathon en 1h59 et des bananes, bon sang, marge de manœuvre = zéro.

Faisons confiance aux pace captains avec qui je continue à faire l’élastique. Dans mon découpage du marathon commence une longue plage qui va jusqu’au 20ème mile (3h00 si tout va bien) et que j’ai appelée « le cœur du marathon » « That's When Your Heartaches Begin » (après il y aura « La Baston » (« Rumble », mais c’est Link Wray et pas Elvis) du 20 au 24 et puis « A l’arrache » (ou « All shook up ») jusqu’à l’arrivée).
Cependant de plus en plus souvent, malgré le mollet, malgré l’élastique (« je dois rentrer »), j’ai le sentiment que, oui, ça pourrait le faire. Bien sûr c’est dur, bien sûr je souffre, mais je suis loin d’être à l’agonie et surtout je ne me sens pas faiblir. « I Got A Feeling In My Body » (this will be MY lucky day). Littéralement. Je me vois plusieurs fois passer la ligne d’arrivée sous un chrono commençant par 3. Je SAIS que je ne lèverai pas les bras, non, je ferai juste l’avion. Ouh là. Attention à l’euphorie. Reviens sur le bitume Biki. You’ve got a feeling, but you better run. Je dois rentrer.
Défilé de banlieues sans âme. Des spectateurs, peu d’encouragement. Mon « Biki » sur le singlet me vaudra deux encouragements sur le marathon. Mon « France », aucun. De nombreux orchestres, quelques-uns qui pulsent bien, d’autres pas, certains qui ont mis le magnéto. Nevermind, je me concentre sur ma course. Je dois rentrer sur ces meneurs qui s’éloignent.


« (It's A) Long Lonely Highway »

Au 15ème mile a  commencé la partie que je redoute : nous partons plein ouest en nous éloignant de l’arrivée, et nous croisons ceux qui rentrent (avec en plus un autre aller retour au milieu de cette looooooongue portion en ligne droite de 6 bornes aller, 5 retour, curieusement pas de contrôle au bout des aller-retours). Je me suis mentalement préparé au spectacle démoralisant des gars que l’on croise, défaits, souffrant, se traînant. Ils vont juste faire 3h00 – 3h30 !!! A quoi doit on ressembler ? Nous filons vers les montagnes, je réalise que je n’ai pas pris de photo depuis le départ, à quoi cela sert de trimbaler un appareil photo ? Je prends donc une photo, oh la grosse erreur ! Sortir l’appareil, essayer de claquer la photo (ratée), en baver pour remettre l’appareil dans la sacoche, bref s’essoufler, se désunir, se déconcentrer, plus jamais ça, plus de photos jusqu’à l’arrivée !!! En plus on est sur une avenue finalement bordée sur un côté par… rien du tout, le désert, déprimant ! En plus le groupe qu’ils ont mis à cet endroit et auquel on aura droit deux fois, aller et retour, est un groupe de death metal, QUI A ENVIE D’ENTENDRE DU FUCKING DEATH METAL AU TRENTIEME KILOMETRE D’UN MARATHON ????
Du calme Biki, chasse les idées négatives, pense positif, concentre-toi sur ces pace captains qui s’éloignent de plus en plus, écoute la petite voix qui te dit « I got a feeling in my body this will be my lucky day », je me surprends même à me provoquer moi même « bientôt le 20ème mile, le fameux 32ème km à partir duquel tu te sens si bien »…
Oh, it’s a long lonely highway !


« It's Now Or Never »

Il faut se rendre à l’évidence, depuis 20 grosses minutes l’élastique n’en est plus un, il s’est distendu quasiment jusqu’au point de rupture, je dois avoir 100 à 150 mètres de retard maintenant sur le groupe 4h00, mais nous voilà arrivés au bout de l’aller, demi tour, passage au 20ème mile, 3h02, marge de manœuvre moins que zéro, et devant nous le retour, 8 km de ligne droite jusqu’au 40ème km, en descente qui plus est, j’ai bien étudié le profil , c’est maintenant ou jamais, « it’s now or never » !
Et c’est là que se produit le miracle. Au moment où, dans mes 3 marathons du XXI° siècle j’ai commencé à plonger pour finalement plus ou moins m’effondrer, voilà que je fais biper le Polar sur la partie haute de l’allure, et ceci sur de longues portions ! (A posteriori je verrai que j’ai fait là le mile le plus rapide de mon marathon - hormis le 8’35" du début - 8’48" soit 5’28" au km, je n’en reviens toujours pas).
Insensiblement je grignote l’écart avec le pace captain…
Insensiblement…
puis…
sensiblement…
jusqu’au moment…
où…
je…
suis…
dans…
sa…
foulée !
Moment magique ! Après deux heures passées à penser « je dois rentrer », je suis rentré !
Viennent 2 ou 3 minutes littéralement hypnotiques, je suis derrière un gars aux chaussures vertes, lui même à côté du meneur d’allure, j’ai les yeux fixés sur les chaussures vertes, je ne sens rien, je ne vois rien que les chaussures vertes, je ne suis pas essouflé, je flotte sur un nuage (d’endorphines ?), je me dis que je vais terminer en planant comme cela, puis je finis par trouver cela dangereux, il reste quelques 6 ou 7 bornes, rien n’est gagné, tout peut arriver, je redescend de mon nuage pour me concentrer sur ma course.


« Only The Strong Survive »


Cela me permet d’ailleurs de constater que le groupe a complètement changé. La fille à la brassière échancrée, à côté de moi au départ avec mes 6 épaisseurs (je m’étais dit « je vais suivre ses épaules jusqu’à l’arrivée »), Brassière Echancrée donc est partie devant, elle était visiblement facile, elle aidait les meneurs à porter la pancarte. Le meneur d’allure d’ailleurs est un troisième larron sorti de je ne sais où, ils étaient deux à se relayer au départ, lui je ne m’en souviens pas, il a pourtant bien le t shirt officiel « pace team », où sont les deux autres ? On est une demi douzaine à courir avec le pace captain mais seuls 2 portent le dossard « 4h00 », on était une vingtaine au départ, où sont les autres ? Partis devant comme Brassière Echancrée? Egrainés derrière ? « Only the strong survive »… Je n’ai rien suivi de tout cela, qu’importe. Chaussures Vertes part lui aussi, je me retrouve côte à côte avec le captain, 37ème km d’un marathon, je suis dans les temps, je suis dans l’allure, je suis bien, j’ai du mal à y croire, j’échange même quelques mots avec le captain, lui dit que je rêve de passer sous les 4h, « you’re on pace for a sub 4 », je n’arrive vraiment pas à y croire. Je pense un moment partir devant puis choisis la prudence, la moindre défaillance et adieu le <4.



« Born To Run » (not an Elvis song)

D’ailleurs le captain ralentit curieusement, 9’18" pour ce 23ème mile, j’espère qu’il sait ce qu’il fait, il regarde son Garmin toutes les 5 secondes, il connaît le parcours, il a clairement dit il y a quelques instants « we have time to spare » faisons lui confiance.
Le voilà qui se met même à chanter, et pas mal même, je reconnais « Born to run » de Spingsteen :
« In the day we sweat it out in the streets of a runaway American dream
At night we ride through mansions of glory in suicide machines
Sprung from cages out on highway 9,
Chrome wheeled, fuel injected
and steppin' out over the line
Baby this town rips the bones from your back
It's a death trap, it's a suicide rap
We gotta get out while we're young
'Cause tramps like us… »
Et là il s’arrête pour que l’on dise ensemble :
 « …baby we were born to run »
Grand silence dans le groupe !
Il reprend
« baby we were born to »
« run ! » c’est tout ce que je peux dire, ça le fait rire !


« Don't Be Cruel »

Depuis longtemps le Mandalay Bay Hotel, lieu de l’arrivée, a remplacé la pyramide du Luxor dans notre ligne de mire, nous arrivons au 24ème mile (38,5 km), il y a deux difficultés annoncées , deux passages de pont au dessus d’autoroute, le genre de truc anodin en temps normal mais qui ne passe pas inaperçu après 3h40 de course à pied, voilà le premier, oh bon sang la sanction est immédiate je vois des cercles lumineux flasher dans mes yeux, non, pas une hypoglycémie, pas maintenant !!! DON’T BE CRUEL !!! Je craque un gel (je n’en ai pris qu’un jusque-là), j’essaie d’avaler ce que je peux, tout en étant sceptique, comment vais-je absorber ce sucre pâteux si je ne bois pas ? Je n’ai plus rien de liquide, pas de ravitaillo en vue, tant pis c’est cours ou crève ! Bien sûr j’ai perdu quelques mètres sur le captain, j’essaie de gérer tout cela dans la descente, ma foi la vision se normalise, j’atteins la deuxième montée avec anxiété, tout se passe bien, yes, redescente et 25ème mile, j’ai l’esprit trop confus pour noter le temps, cela me semble très juste, le captain est maintenant 50 mètres devant, visiblement il accélère, j’espère que ce n’est pas pour faire 3h59’55" sinon pour moi c’est cuit, je suis au taquet mais il me largue malgré mon phénoménal 10,8 km/h, ça y est le Strip est en vue, 26ème mile, plus que 0,2 mile, 320 mètres, coup d’œil sur le chrono cela devrait être bon, je sprinte comme un fou et je côtoie des coureurs qui se traînent, ligne d’arrivée en vue, coup d’œil sur la montre, c’est bon c’est gagné je peux me lâcher sur les derniers 100 mètres sans regarder montre ou chrono, et laisser le BONHEUR m’envahir !


« Viva Las Vegas »
La suite, c’est ce que doit connaître tout marathonien qui atteint son objectif, le bonheur, la douleur, le bonheur, l’émotion irrépressible, le bonheur, le « plus jamais ça / c’est quand le prochain ? », le bonheur, le « comment j’ai fait pour courir avec ces jambes qui ne peuvent pas marcher ? », le bonheur, le bonheur, le bonheur !

VIVA LAS VEGAS !
Biki, Rock 'n' Roll Las Vegas Marathon 06/12/2009 : 3h59'35"






7.12.09

Yes I plane !!!! Sub4 !!!!

Version courte : I did it !

Je remporte le jackpot à Las Vegas en terminant enfin un marathon sous les 4h00 : 3h59'35", ce fut très fin ou non car j'ai suivi les meneurs d'allure qui ont fait un awesome job comme il disent ici.

Mais bon en toute modestie j'ai fait un awesome job aussi ! Quelle joie !

Allez je vais celebrate ceci en me payant un double cheese burger au New York New York, il faut mettre les Little Apples sous ces bons augures !
Version longue à suivre,

Autoportrait en Sub4 :




6.12.09

Vegas, veille de marathon

Aujourd'hui, rien ! Il faut bien une journée entière pour épingler le dossard sur le maillot. Et puis manger des pâtes des pâtes des pâtes à s'en écoeurer...

Demain...


Vegas, prise de température

Et bien elle est basse ! Moins de 10° le matin, cela promet pour dimanche. Grand soleil, mais qui ne réchauffe pas grand chose.
Première journée consacrée à la prise de température et de contact donc, lever tôt (jet lag...), je marche sur le haut du strip entre le Circus Circus et le Treasure Island, tiens le bateau des pirates est en pleine réfection.




Quelques joggers matinaux défilent sur le strip, ready for the marathon ?

Ensuite commençons par le bas de la pyramide de Maslow : manger ! Je vais tester la formule "all you can eat" du buffet du Circus Circus : 21$ pour la journée, pas mal ! Et c'est parti pour un petit déj' fortement chargé en sucre. Il y aura ensuite un repas avec pâtes en entrée, puis pâtes en plat (même menu le soir !).

L'aprés midi est consacrée au retrait des inscriptions à l'exposition marathon et à la déambulation dans les stands, il y a tout et le reste, je n'arrive même pas à acheter une paire de New Balance, ils n'ont pas mon modèle habituel ! Je me rabat sur un objet absolument indispensable, le bandeau anti transpiration dans les yeux , si ça marche sur moi ils sont forts les gars !

Un petit coup de Deuce (la navette qui monte et descend perpétuellement le strip d'hôtel en hôtel)
en contemplant les hôtels, les néons, l'animation, et retour au Circus pour les pâtes citées plus haut.
Et coucher tôt (on reste au 1er niveau de Maslow).

Quelques photos à venir plus tard.

4.12.09

Vegas Baby !

Lyon Frankfurt : facile.
Puis Frankfurt - San Francisco : 10 heures de vol, déjà plus ardu. Je commence avec 2 litres d'adrénaline sécrétés lorsque je suis refusé à l'embarquement car mon passeport n'a pas de photo digitale. Cet $$*`%ùù n'a même pas pris le temps de tourner la page, il aurait vu mon visa ! Bon c'est réglé en 2 minutes (de trop).
Je profite du vol pour relire "Marathon Man" pour changer (je revoie le film avant chacun de mes marathons, cela commence à faire beaucoup) et commencer "les enfants de Las Vegas ".
Entrée sur le territoire des Zétazuni, la douanière me demande "What do you do for a living, running marathons ?" C'est cela, oui, j'ai l'air d'un kényan ???...
Puis vol San Francisco - Las Vegas, celui là il est de trop, il est 19h00 heure locale et 4h00 du matin pour moi, je me suis levé il y a 22 heures... Arrivée à Las Vegas avec sa skyline d'hôtels toujours impressionnante (l'aéroport jouxte la ville), navette jusqu'à l'hôtel, check in, jeter les valises dans la chambre, redescendre manger sa première platée de spaghettis (il est neuf heures du soir) et puis DORMIR !